Journée du 16 mars

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Jeudi, les manifestations étudiantes anti-CPE, qui ont réuni de 247.500 à 500.000 personnes en France, ont été émaillées d'incidents dans certaines villes de province tandis qu'à Paris de violents heurts se sont produits en fin de parcours, puis toute la soirée place de la Sorbonne.

Selon un nouveau bilan de la préfecture de police de Paris, 92 membres des forces de l'ordre et 18 manifestants ont été blessés lors des incidents dans la capitale. Quelques 77 personnes sur 187 interpellées à Paris étaient par ailleurs en garde à vue vendredi matin, selon la même source.

Sur les campus, la mobilisation était toujours aussi forte. Ainsi à Aix-Marseille I (22.500 étudiants), la situation "n'évoluait absolument pas" selon la direction.

La situation n'évoluait pas non plus dans les universités du Nord. Les étudiants consacraient ce vendredi à la préparation des manifestations de samedi et les pôles de l'université d'Artois à Béthune et Liévin.

Lille I (20.000 étudiants, sciences et technologies) poursuivait son blocage jusqu'à lundi. A Lille II (24.000 étudiants), le pôle droit était fermé.

A Strasbourg, une "AG post-manif" a réuni 1.200 personnes, étudiants et lycéens confondus, jeudi soir à l'Universite Marc-Bloch (lettres, sciences humaines).

A Grenoble, le blocage total des trois universités de la ville par les étudiants se poursuivait. Les présidents de ces universités ont même déposé un "référé mesure utile" au tribunal administratif, demandant de juger "de l'occupation illégale du domaine public" par certains.

Côté lycéens, très actifs dans les manifestations de jeudi, les jeunes maintenaient eux aussi la pression avec des blocages, mini barricades ou barrages filtrants.

Le fonctionnement de 16 lycées sur 110 à Paris était perturbé vendredi matin, selon le rectorat de Paris.


A Strasbourg, un cortège d'une centaine de lycéens de cette ville s'est rendu dans la matinée de lycée en lycée pour mobiliser le plus de jeunes possibles.

En riposte à ces actions, des mouvement anti-blocages émergeaient de plus en plus. Ainsi vendredi midi à Paris, une centaine d'étudiants manifestaient sur la Place du Panthéon, dans le Quartier latin, contre le blocage des facs, répondant à l'appel du collectif "Halte au blocage".

Par ailleurs, à Grenoble, le tribunal administratif a été saisi par 10 étudiants d'une plainte contre l'administration universitaire, à qui ils reprochent de ne pas assurer le libre accès aux cours.

Limoges:
Toutes les facs ( lettres, sciences et droit ) sont bloquées sauf celle de médecine et pharmacie. La fac de lettre est occupée depuis plus d'une semaine.
L'IUT est également bloqué sauf l'IUT génie méca qui est en grève seulement.

Le lycée Dautry est bloqué depuis lundi, Gay lussac depuis jeudi.
Hier les lycées Valladon ,Limosin, Dautry, Gay-Lussac, Jean Monet, Maryse Bastié, Renoir, Turgot, Les vaseix ( ) ont été bloqué au moins partielement.

A Limoges la manifestation a regroupé entre 3000 et 4000 jeunes et travailleurs soit plus que mardi 14 ( 2/3000).

Depuis hier, le lycée Paul Eluard bouge, nous avons ce matin voté à une AG (plus de 120 élèves !! Très bon pour uen première !) La grève jusqu'à Lundi, jour où nous remettrons en cause cette grève (le lycée professionel Edouard Vaillant semble suivre, mais il y a un manque de motivation)...

Formation d'un Comité de Lutte (J'attends demain et Lundi pour plus d'infos, nums etc...)

A été voté un barrage filtrant pour ce samedi 17 mars, lors des journées portes ouvertes... A savoir : Début du barrage : 7h50, arrivée du recteur 9h00 fin du blocage vers 11-12h... Ensuite, il est prévu qu'un bus emmène les lycéens volontaires (j'ai trop les boules qu'on soit pas beaucoup) à la manifestation qui a lieu à Limoges...